Paul KLEE
Selon le peintre, la fonction de l'art consistait à rendre visible une réalité autre que la réalité terrestre qu'il n'a pas pour rôle d'imiter.
Il s'agit plutôt de créer un nouvel ordre cosmique transcendantal. Il conçoit l'art comme: « un instrument avec lequel il est possible d'indiquer un chemin au delà d'ici et du maintenant,(...) et de dispenser du réconfort à l'homme et même de l'élever »
La nature est un élément essentiel pour le peintre, son dialogue avec elle reste une condition sine qua non car « L'artiste est un homme, nature lui-même, et un morceau de nature dans l'espace de la nature. » . Il préconise l'utilisation de peu de moyens pour rendre la nature, une réduction de moyens picturaux qui est la façon la plus simple d'aboutir à la relation entre art et nature.
Paul Klee pose comme principe de base le mouvement : l'acte de peindre implique le mouvement physique de l'artiste. Il ne définit pas seulement le mouvement comme facteur constitutif de la forme, mais aussi comme principe supérieur de l'existence, à valeur universelle. Le processus du devenir de la forme est le thème de ses deux premières leçons dans Contributions à la théorie de la forme picturale parue en 1925.
