top of page

LES BOUILLANTS#3

avril 2010 à Vern-sur-Seiche (35)

 

Exposition de l'Oeuvre "Diamorphose, ( O ooo O )", Avril 2010
 

"Diamorphose, ( O ooo O )"

Dans ce projet, mon intention a été  de définir de manière plastique ce qu’est pour moi la diamorphose et d’amener le « spectacteur » vers sa découverte et sa compréhension.

Pour se faire, j’ai voulu que l’œuvre soit interactive. L’interactivité permet au spectateur de comprendre non plus seulement par la théorie, ou bien par l’expérience visuelle mais bien par une expérience par le corps. Je suis intimement convaincu que pédagogiquement, un individu enregistre mieux des informations lorsqu’il est dans l’acte. L’interactivité met le spectateur en acte et lui permet de ressentir et de comprendre l’œuvre d’une manière plus complète (par le visuel mais aussi par le corps).

 

Plus encore, l’interactivité permet une compréhension de la diamorphose « en douceur » car le spectateur se trouve dans un rapport ludique avec l’œuvre. Elle amène le « spectacteur » vers une attitude « joueuse ». C’est un point de vue défendu par le théoricien Jean-Louis Boissier qui écrit que « cette perspective interactive projette les relations dans un espace relationnel, elle les place de biais et les rend ainsi identifiables, et , nous dirons, jouables. Car si un mot s’impose ici pour définir la performance qui actualise l’image-relation, c’est finalement le jeu» . Il précise ce qu’il entend par le mot « jeu » en écrivant que « ce qu’on attend de lui, c’est qu’il joue, mais d’un jeu qui soit dégagé du simple amusement et de la distraction, qui ait la valeur d’un exercice ou d’une interprétation, mais sans se placer du côté des outils, en restant du côté des œuvres. »



En 2010, un nouvel espace d’exposition a été offert par les Bouillants, festival dédié à la création des arts numériques, aux étudiants chercheurs en arts et technologies numériques de l’Université Rennes 2. Nous avons été invité une deuxième fois pour cette édition intitulée « Corpus Numerica – le corps dans le numérique ». Visant à s’interroger sur « comment numérique et corps s’interpénètrent pour générer des positionnements contemporains façonnant une société »  et je me permettrais de rajouter « l’art d’aujourd’hui», cette thématique était appropriée à mes recherches.  Cette participation fut un véritable tremplin. Elle m’a permis de me confronter à de véritables réalités d’exposition : la scénographie, la gestion du matériel et enfin la confrontation à un public. Ce genre de participation permet de s’inscrire, au-delà de la recherche, dans le champ de l’art.
 

bottom of page